Aller au contenu principal

Journal

Retrouvez toute l’actualité Cepheïd : infos, innovations, nouveaux projets, réflexions, rencontres...
C’est dans un monde en mouvement que les plus grandes idées éclosent !

La transformation digitale ou la réinvention de la formation

A l’ère du digital, il y a un besoin d’ajustement permanent des compétences, ce qui pousse les entreprises à revoir leur offre de formation tant sur la forme que sur le contenu.

La transformation permanente induite par le digital, accélère le rythme d’innovation…

La rapidité des évolutions technologiques et le challenge imposé par la concurrence font que les entreprises sont en mutation permanente. Elles doivent sans cesse se remettre en question notamment dans leur manière de travailler et d’innover. Pour exemple, La Redoute, qui possédait des compétences bien spécifiques telles que l’élaboration d’un catalogue et la distribution directe auprès de clients particuliers s’est vue bousculée par l’arrivée d’internet et la multiplication de nouveaux acteurs. Aujourd’hui plus réactive, l’entreprise propose de nouveaux produits tout au long de l’année ; elle a également dû repenser son processus de livraison afin de proposer un service au moins aussi rapide que celui d’Amazon… 

…cette transformation est également poussée par des comportements nouveaux…

Outre le digital, les nouvelles générations ont, elles aussi, poussé le marché de l’emploi et l’organisation du travail vers plus de flexibilité et d’indépendance. En effet, on voit apparaitre ces dernières années, des nouveaux actifs appelés « Slashers ». Ils cumulent les emplois, pas forcément par contrainte mais plutôt pour conjuguer travail, plaisir et indépendance. Ainsi, plus d'un « slasher » sur quatre souhaite générer des revenus grâce à leur passion pour probablement à terme, en faire leur activité principale.

…ce qui remet en question le parcours traditionnel d’une carrière.

Ces nouveaux processus et modes de travail impliquent un ajustement des compétences d’une part et des moyens pour communiquer et transmettre le savoir d’autre part ; l’idée étant d’anticiper et d’accompagner les collaborateurs dans le développement de leur carrière, leur proposer un parcours sur mesure. 

L’accès à la formation se simplifie, elle devient accessible partout à tout moment : la formation est protéiforme et propose de multiples canaux de transmission…

L’accès à la formation ne se fait plus uniquement via l’entretien annuel : la multiplication des modes de transmission permet aux salariés d’être eux même acteurs de leur parcours tout au long de leur carrière. On dit que l’apprenant est propriétaire de son projet de formation : les processus pédagogiques sont centrés sur l’apprenant et ne sont plus seulement descendant mais bien collaboratifs.

C’est par exemple ce que propose le Peer-to-peer Learning qui, dans une logique collective, permet à chacun d’apprendre et de progresser : Blablacar affiche la valeur du partage sur ses murs : « Partagez plus, apprenez plus » qui incite à partager. « Vous pouvez aller voir n’importe qui dans la société et lui poser une question, il fera tout ce qu’il peut pour vous aider et vous apprendre des choses (…) ». Google a également mis en place le programme « Googler to Googler » d’apprentissage de pair à pair, des sessions de formations données par les employés, pour les employés. 

En complément de ces démarches collectives, les entreprises mettent en place des parcours de Formation En Situation de Travail (FEST), le besoin étant d’accompagner les collaborateurs directement sur leur lieu de travail et surtout de personnaliser leur apprentissage. Ces FEST sont bien souvent complétées par des modules de Digital Learning.

Le Digital Learning regroupe l’ensemble des outils numériques de formations et d'accompagnement mis au service des apprenants afin qu'ils puissent atteindre leurs objectifs de formation plus rapidement et avec plus de fluidité : fiche pédagogique, blog, film pédagogique, motion design… En somme, le Digital Learning permet de former plus largement sans avoir recours systématiquement à la traditionnelle formation en présentiel. 

Mais la formation en présentiel n’est pas morte ! 

Pour preuve, les campus fleurissent (Orange, Airbus…) ! Elle devient un évènement ! Les lieux y sont réinventés, on s’organise en sous-groupes pour faciliter les échanges, on investit les murs, on joue !...

…le tout orchestré par un ingénieur pédagogique.

De fait, le formateur est devenu animateur et facilitateur d’une pédagogie co active. Outre ce rôle, il est également l’interlocuteur privilégié pour l’accompagnement à l’élaboration d’objectifs d’apprentissage et se voit, par la force des choses, impliqué dans la production de supports Digital Learning lorsque nécessaire.

La formation est au cœur de la stratégie d’entreprise et est un sujet d’innovation à part entière. Elle nécessite l’intégration de méthodes de travail flexibles pour répondre aux nouveaux besoins du marché et des équipes. 

Les compétences qui sont jugées comme critiques pour réussir professionnellement, voire humainement, dans le monde de demain sont principalement développées par des méthodologies dites SEL : Social – Emotional Learning.                                                          

Le World Economic Forum estime qu’il sera primordial de comprendre le monde qui nous entoure (résolution de problèmes complexes, développement de la pensée critique, capacité de jugement et de décision), de nous adapter (créativité, flexibilité cognitive) et surtout de nous connecter (people management, négociation, orientation service, intelligence émotionnelle, se coordonner avec les autres…).

De ce fait, la conception pédagogique ne se fait plus seulement en réponse à un besoin mais bien par anticipation en s’appuyant notamment sur les données issues des différents parcours d’apprentissages et, sur un référentiel de compétences identifiées en amont. La formation s’adapte à chacun et c’est ce qui amplifie son efficacité. 

Retour